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Le Récitant
Pierre-Luc Scotto
Comédien
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Sa passion pour cet art remonte à la petite enfance. « J'avais 4-5 ans. Je regardais à la télé l'émission Au théâtre ce soir et je voulais être comme eux, sur une scène. C'était une obsession », affirme ce trentenaire. Pourtant, l'arrière-petit-neveu de Vincent Scotto (eh oui, l'auteur de J'ai deux amours et autre Prosper, yop la boum), a mis du temps avant d'arpenter les tréteaux.

« J'avais tellement envie que j'étais tétanisé. J'ai essayé quelques ateliers mais je n'y arrivais pas. » En 1995, vient le moment, d'autant qu'il rencontre Michel Galabru qui donne des cours à Palavas. Il commence comme élève et, au bout de trois-quatre mois, intègre la compagnie de l'acteur. Le voici parti en tournée pendant un an puis il rebondit d'un rôle à l'autre. « Je ne me suis plus arrêté », commente-t-il. Des rôles qu'il aborde, « avec le corps et l'instinct. Je ne suis pas un intello. » Ce franc-tireur qui refuse de créer une compagnie aime les défis et les rencontres, notamment avec les auteurs. Ainsi, il a demandé à trois écrivains (Anne-Marie Cellier, Delphine Gustau et Anne Bourrel) de concevoir chacune une pièce d'une demi-heure sur le thème du phénix, qu'il espère jouer l'an prochain.
La mise en scène, il y est venu par hasard. « Robert Bedos, qui s'occupe de la compagnie l'Autre théâtre, une troupe composée de handicapés, m'avait vu jouer avec un trisomique, il a fait appel à moi en 2004. » Il monte trois pièces avec cette équipe et, aujourd'hui, avec Un malade imaginaire, travaille pour la première fois avec des professionnels. « L'un des comédiens avait vu ce que j'avais fait avec l'Autre théâtre, il voulait le même univers fantastique. » Quant au cinéma, « pendant longtemps, ce n'était pas mon envie. Maintenant, ça me botte. Je viens même de trouver un agent. »Dans 8th Wonderland, un thriller tourné en anglais, il est Alain, un Français, membre d'un groupuscule international qui, via le web, compte changer le monde. C'est son troisième film et le premier qui ait quelque chance de faire une carrière au box-office.
Décidément, beaucoup de nouvelles pistes s'ouvrent... Alors, rideau sur le métier de comédien de théâtre ? « Jamais. C'est ma base. Je ne pourrais pas la renier. »

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